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Choix de suivre son âme ou ses peurs

Le choix de suivre son âme ou ses peurs

A chaque instant de notre vie nous faisons des choix. Même ne pas prendre une décision est un choix. Nous pourrions même dire qu’il s’agit d’un choix de non choix. Lorsque nous sommes adultes personne ne choisi pour nous. Nous avons le choix de suivre les suggestions voire même les commandements d’une autre personne, ou bien encore de faire ce qui nous semble juste. Parfois même d’aller à l’encontre d’une règle ou d’une loi.  Nous avons trop souvent tendance à justifier une situation inconfortable pour nous en disant « je n’ai pas le choix » ou « je n’ai pas d’autres choix ». Généralement c’est la peur qui empêche de quitter un inconfort. En effet, la situation inconfortable est connue et l’être humain est rassuré par ce qu’il connait, alors qu’aller vers du nouveau, c’est-à-dire sortir de sa zone de confort, peut être perçu par l’égo comme étant risqué. Prenons l’exemple d’un employé qui n’aime pas son travail, qui a des conditions de travail catastrophiques et qui n’a aucune reconnaissance de son patron. Qu’est-ce qui pousserait un être humain à faire le choix de supporter une telle situation, à ne pas faire le choix de sortir de cette situation ? Bien souvent se sont les peurs ! L’employé pourrait dire « je n’aime pas mon travail mais au moins je le connais, je sais ce que je dois faire ». Le choix porte donc sur la peur de ne pas savoir faire une autre tâche (peur de l’échec par exemple). L’employé pourrait également dire « je n’aime pas mon travail mais au moins j’ai un salaire. Si je ne retrouve rien d’autre, je ne pourrai plus nourrir ma famille, payer mes factures etc. ». Le choix de rester dans ce travail porte donc sur la peur de manquer. Je ne dis pas que ces deux justifications qui entrainent ce choix de rester dans ce travail n’ont pas lieu d’être, je vous invite seulement à vous questionner sur le moteur de ces choix. Ce sont les peurs.

 

Quelles sont les conséquences de faire des choix qui vont à l’encontre de notre âme ? Un mal-être, qui en plus tend à s’accentuer au fil du temps. Un état de tension intérieur, un sentiment de non-sens de ce que l’on fait, un éloignement de son âme et donc de sa joie intérieure. Qu’est-ce qui finalement est le plus risqué entre le choix de rester dans une situation connue et inconfortable ; et le choix de se diriger vers l’aspiration de notre âme, vers un nouvel horizon guidé par ce qui nous anime au plus profond ? Quoi qu’il en soit la vie est faite de changement. Nous évoluons tout au long de notre vie. Parfois nous avons besoin de passer par une situation donnée, pour arriver à une autre situation qui elle-même débouchera sur une nouvelle situation. C’est ainsi que chacune de ces situations construisent le puzzle de notre vie. Chaque événement que l’on vit est porteur d’un enseignement, d’un message, et nous mène quelque part. Faire le choix de supporter quelque chose qui n’est pas en accord avec nous, c’est refuser le mouvement de la vie. C’est choisir la peur comme guide plutôt que la joie.

 

Nous avons tous une petite voix en nous qui sait ce qui est juste pour nous. Lorsque nous décidons de suivre cette petite voix, nous ressentons de la joie. Cette petite voix est notre boussole interne. Elle nous mène inévitablement vers ce qu’il y a de plus beau pour nous. Lorsque nous suivons notre boussole, nous somme alignés, et l’univers répond à cet alignement intérieur. Il y répond en plaçant sur notre route ce qui est en résonnance avec ce qui se passe à l’intérieur de nous. Pour faire simple, lorsque nous vibrons une certaine fréquence énergétique, nous attirons à nous ce qui raisonne sur cette même fréquence. Il s’agit de la loi de résonnance.  Par contre, si nous vibrons la peur, si nous raisonnons sur la fréquence peur, nous attirons à nous des situations qui justifieront cette peur.

 

C’est bien beau tout cela me direz-vous, mais comment être aligné ? Au risque d’en frustrer certain, je n’ai pas de recette miracle ! Je pense malgré tout que la foi en un univers bienveillant peut être d’une grande aide. La vie est un apprentissage de chaque instant. Même si nous pouvons parfois être impatient, il est bon de se rappeler que ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin. Être alignée est un travail de chaque instant. Il convient donc de ressentir pour chaque situation, chaque choix, si cela sonne juste au fond de nous, si notre boussole intérieure est en accord. Ensuite, il est possible de travailler sur ses peurs et ses croyances (une croyance est comme une peur, elle attire à nous ce qu’elle résonne). Il est bon de rappeler qu’une peur n’a jamais tué personne et que quelque chose que l’on tente de mettre de côté aura plutôt tendance à se renforcer. Alors que si la peur est regardée en face, si elle est totalement accueillie, elle tendra à disparaitre. Le cerveau ne faisant pas la différence entre ce qui est imaginé et ce qui est réel, si la peur est regardée en face et accueillie, le cerveau la considérera comme vécue. Puisque l’égo aura survécu à la peur, elle ne représentera plus un danger potentiel. La croyance quant à elle est l’interprétation que l’on a donné suite à un événement. Une interprétation n’est pas plus vraie qu’une autre. Chaque être humain, du fait de son vécu, a une interprétation du monde, de lui et des autres qui lui est propre. Ce qu’il est nécessaire de dissoudre, ce sont les croyances dites « limitantes ». Plus une croyance nous nuit et plus elle est reliée à un épisode traumatique « fort ». Seul, il est difficile d’en trouver l’origine puisqu’elle peut être inconsciente. Si on ajoute à cela le fait que 80 % de nos croyances sont inconscientes, il devient relativement difficile de les débusquer seul puisque nous n’avons même pas conscience de sa présence et qu’elle nous limite. Dans ce cas-là, comment mettre en lumière une croyance limitante inconsciente mais agissante ? En observant les réponses de l’univers. Souvenez-vous que plus haut je vous ai parlé de la fameuse loi de résonnance. Cette loi vaut pour les croyances. Lorsque nous ne comprenons pas la leçon, l’univers nous la sert de nouveau sur un plateau. Si une situation se répète sans cesse, il pourrait être utile de s’interroger sur ce que nous vibrons, ce que nous raisonnons intérieurement. Prenons un exemple : si à chaque fois que je rencontre une nouvelle personne et qu’au bout d’un certain temps la personne finit par être rabaissante, il y a quelque chose à en comprendre. Les croyances sous-jacentes peuvent être nombreuses. Pour n’en citer que quelques-unes, ce pourrait être « je ne mérite pas qu’on soit aimable avec moi » voir même « je mérite qu’on me blesse » ou « les gens quand on les connait bien ils sont mauvais dans le fond et font du mal aux autres » ou « je finis toujours par vexer l’autre et ça se retourne contre moi ».

 

Pour terminer et en guise de résumé, nous décidons à chaque instant. Le moteur d’un choix peut être la peur ou la joie. Là aussi nous avons le pouvoir de choisir ce qui alimente nos choix. Un choix aligné ne peut être que bénéfique. Les freins de notre alignement sont nos peurs ou nos croyances. Décidez-vous de reprendre le pouvoir de votre vie et de choisir ce qu’il y a de meilleur pour vous ?